Le maillage des lectures - Mot-clé - Malaparte - CommentairesAutobiographie de mes lectures.2022-03-07T20:19:23+01:00Véronique Hallereauurn:md5:6551cf8fc6b6706899240dddee7d97eaDotclear2014 - Aurélie Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière - Véronique Hallereauurn:md5:f40e14944933d4a64ea5844f0c6486742016-10-17T10:50:12+02:002016-10-17T09:50:12+02:00Véronique Hallereau<p>D'accord avec vous pour ne pas vouloir "faire de la littérature" avec ce genre de fait, d'autant plus quand il est réel (le cas extrême étant celui des camps de la mort que vous évoquiez), au sens où l'on ne doit pas en rajouter, ou au contraire enjoliver ("faire du beau") : en ce cas, le problème n'est pas tant la littérature que le manque de talent de l'auteur, voire son obscénité. Car un bon écrivain peut nous faire tout ressentir, même le plus horrible. La façon dont il y parvient est secondaire, que ce soit par des images saisissantes, à la Malaparte, ou indirectement, dans ce que le texte ne dit pas. </p>2014 - Aurélie Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière - Ph. B.urn:md5:4810310fe71054d2b6445f7da0360dd22016-10-13T10:33:49+02:002016-10-13T09:33:49+02:00Ph. B.<p>Intéressant est un adjectif paresseux comme beaucoup de nos adjectifs... quel écrivain disait qu'il faudrait supprimer les adjectifs... ? Mais pour défendre un peu Madame Filippetti notamment pour la scène terrible que vous évoquez... elle n'a peut-être pas voulu faire de la littérature avec cette horreur-là... les faits se suffisent et vouloir faire du beau, inventer des images frappantes... comme Malaparte que vous citez... est déplacé... Pas d'art à Auschwitz disait Adorno.</p>