Le maillage des lectures - Mot-clé - Littérature française - CommentairesAutobiographie de mes lectures.2022-03-07T20:19:23+01:00Véronique Hallereauurn:md5:6551cf8fc6b6706899240dddee7d97eaDotclear2015 - Emmanuel Carrère, L' Adversaire - Véronique Hallereauurn:md5:ea90db9e9421432a2e9d62846436ed772021-04-13T16:22:46+02:002021-04-13T15:24:32+02:00Véronique Hallereau<p>Amusant, tu avais exprimé un pareil sentiment en commentant le billet sur <a class="ref-post" href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/2003-William-Golding%2C-Sa-Majest%C3%A9-des-Mouches" rel="ugc nofollow">Sa Majesté des Mouches</a> </p>
<p>Six ans plus tard, malgré les efforts du <em>Maillage des lectures</em>, Robert Merle est malheureusement toujours oublié !</p>2015 - Emmanuel Carrère, L' Adversaire - Ernesto Palsacapaurn:md5:5bdb3d48b693bdfed0718024c724c8422021-04-07T12:34:08+02:002021-04-07T11:34:08+02:00Ernesto Palsacapa<p>On parle peu de Robert Merle. Je trouve que c'est un écrivain tristement oublié.</p>2015 - Emmanuel Carrère, L' Adversaire - Véronique Hallereauurn:md5:9b1f42c720d317b7bae48fbaf8d69e832021-03-29T18:54:23+02:002021-03-29T17:56:03+02:00Véronique Hallereau<p>Je crois bien avoir vu ce film de Laurent Cantet, mais j'en ai encore moins de souvenirs que de celui de Nicole Garcia... Il me semble que dans les deux cas, le personnage manquait d'une certaine autorité, qu'il devait avoir pour réussir à imposer son mensonge à son entourage. Romand devait trembler d'être découvert, mais il devait aussi exulter, atteindre une certaine euphorie, devant la réussite de la fiction qu'il inventait chaque jour. L'interprétation des acteurs ne rendait pas justice à cette ambivalence du personnage. </p>2015 - Emmanuel Carrère, L' Adversaire - Tibourn:md5:faaa79b87ebf025ab52424d1d7fa4ef82021-03-29T09:14:16+02:002021-03-29T08:14:16+02:00Tibo<p>Pour ceux que l'affaire dite Romand intrigue, un autre film, contemporain de celui de N. GARCIA, évoque avec davantage, selon moi, de réussite cet opaque parcours : "L'emploi du temps" de Laurent CANTET. Aurélien RECOING y incarne une évocation, à la fois trouble et inquiétante, du personnage éponyme. La où cette œuvre me semble toucher plus pleinement au sujet se trouve dans la prise en charge des points de vue de la famille sur "Romand" : enfants, épouse, parents observent cet être inaccompli et nous le font ressentir. La dernière scène, glaçante, lui fait dire, alors que tous posent sur lui un regard d'effroi : "je vous fais peur ou quoi?".</p>1988 - André Maurois, Le cercle de famille - Véronique Hallereauurn:md5:acb053096eb67ebb941221d247bb1b892020-10-21T09:28:12+02:002020-10-21T08:28:12+02:00Véronique Hallereau<p>Je ne décrirais pas le comportement de la mère comme "vil" : elle a aimé un seul homme dans sa vie et lui a été fidèle. Qu'il n'ait pas été son mari doit sans doute à ce qu'on a choisi son mari pour elle... Le jugement moral de la fille, son idéal d'amour, n'en fait pas un être "pur", et Maurois le montre en la confrontant à la vie réelle, où l'on voit que sa moralité est plus faible que celle de sa mère. Enfin c'est ainsi que j'ai lu le roman et que je m'en souviens, c'est une vieille lecture ! </p>1988 - André Maurois, Le cercle de famille - Fabrice Littaméurn:md5:b6590620fc4221aa7036f7352338fa142020-10-20T18:54:59+02:002020-10-20T17:54:59+02:00Fabrice Littamé<p>"Le cercle de famille" ne tourne pas rond pour moi. André Maurois brosse le portrait d'une jeune fille à qui il prête une vision noble de l'amour, en réaction au comportement vil de sa mère et, alors que la pureté de ce personnage semblait diffuser une atmosphère immaculée autour de lui , le romancier vire sa cuti et le plonge dans la lie du sexe. Je ne le juge pas, étant tolérant, mais il m'a déçu car je m'attendais à un parcours plus noble où les idéaux ne sont pas bafoués.</p>1993 - Alexandre Dumas, Les trois mousquetaires - Véronique Hallereauurn:md5:1178e561ca2b30bea8c2fe59be8d8be22020-10-10T16:24:51+02:002020-10-10T15:24:51+02:00Véronique Hallereau<p>@ Yann Fruchart : Je l'ai vu sur ce site : www.livre-rare-book.com/ en cherchant Dumas + Trois mousquetaires, faut descendre un peu pour trouver l'édition Jean-Claude Lattès, édition de 1988. En vente 55 euros, je crois que je l'avais payé beaucoup moins cher à l'époque ! Bonne recherche !</p>1993 - Alexandre Dumas, Les trois mousquetaires - Yann Frucharturn:md5:98c092fff16dabb1b956328bc489d19b2020-05-01T15:01:09+02:002020-10-10T15:18:21+02:00Yann Fruchart<p>Bonjour,</p>
<p>J'avais ce livre dont vous parlez quand j'étais jeune. Moi aussi je l'avais acheté à St. Michel dans une des librairies principales. Je l'ai tellement lu qu'il est tombé en ruine. Et dans un des déménagement je l'ai perdu. Je recherche depuis à en racheter un. Est-ce que vous savez où je pourrais en obtenir un?</p>
<p>Cordialement,</p>
<p>Yann</p>2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome - Véronique Hallereauurn:md5:593d424dc93656cc33abadcec97e55372018-01-29T20:47:23+01:002018-01-29T20:47:23+01:00Véronique Hallereau<p>@ Ernesto Palsacapa : J'ai vaguement entendu parler de l'histoire du manuscrit, elle était pour le coup plutôt rocambolesque ?</p>
<p>@ pmja : Exactement. J'ai eu plus de plaisir à lire Muray et Le Brun sur Sade que Sade lui-même. (Et commenter ce que l'on n'a pas lu ne manque pas de saveur. Cf. <strong><a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillagedeslectures/index.php/post/2007-Pierre-Bayard%2C-Comment-parler-des-livres-que-l-on-n-a-pas-lus" rel="ugc nofollow">Bayard</a></strong> et mon propre <strong><a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillagedeslectures/index.php/post/2015-Arnaud-Le-Guern%2C-Adieu-aux-espadrilles" rel="ugc nofollow">essai</a></strong> !)</p>2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome - Pmjaurn:md5:a8369de98cfb583972ed29e32f97d61f2018-01-29T17:09:32+01:002018-01-29T17:09:32+01:00Pmja<p>Je crois que Sade appartient à cette catégorie d'auteurs qu'il est plus intéressant de commenter que de lire. Tu me diras que commenter sans avoir lu, c'est un peu difficile (même si je crois que cet exercice est assez répandu). Mais on peut toujours se fier à quelques vrais lecteurs, comme Annie Le Brun, dont le "Soudain un bloc d'abîme, Sade" est tout à fait passionnant. Je citerai aussi le très stimulant (et méconnu) "Sade à Rome" de Pierre-Henri Caster (Pervers, analyse d'un concept suivi de Sade à Rome, Ithaque, 2014). Les dernières lignes de cet essai touchent le sublime (bien loin de la crétinerie célébrante des "subversifs" de salons).</p>2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome - Ernesto Palsacapaurn:md5:37240fa84a17da66a5f80c91a94f0b8f2018-01-27T12:14:45+01:002018-01-27T12:14:45+01:00Ernesto Palsacapa<p>Je n'ai jamais trop compris non plus cette réhabilitation de Sade et finalement, ce qui m'avait le plus fasciné dans les 120 journées de Sodome, je crois que c'était l'histoire du manuscrit et de sa publication...</p>2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome - Véronique Hallereauurn:md5:85ec7734f428ffbeea3d0c7fc2bdffbf2018-01-26T12:50:39+01:002018-01-26T12:50:39+01:00Véronique Hallereau<p>D'accord avec vous pour La philosophie dans le boudoir, raison pour laquelle je ne pensais pas relire du Sade. D'ailleurs, je pense maintenant que j'en ai vraiment terminé avec lui !<br _moz_dirty="" _moz_editor_blogus_node="TRUE" /></p>2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome - Ph. B.urn:md5:24472ab4ef43b570bda0a7356310e3492018-01-24T21:09:54+01:002018-01-24T21:09:54+01:00Ph. B.<p>Sade est devenu à la mode au 20ème siècle... même chez des catholiques qui voient en lui un grand penseur du mal... je suis sceptique quant à moi... La philosophie dans le boudoir aura été une de mes plus ennuyeuses lectures...</p>2006 - Saint-Simon, Mémoires I (extraits) - Véronique Hallereauurn:md5:2abe44d78069c57d46ac8c6cafb641d12017-05-07T21:54:53+02:002017-05-07T20:54:53+02:00Véronique Hallereau<p>Il est vrai que je parle d'une enfance qui a déjà plus de trente ans... Aujourd'hui, on n'abrège peut-être plus les classiques, on simplifie des livres déjà écrits pour les enfants, comme le cas bien connu du Club des Cinq, dont j'ai d'ailleurs parlé dans le billet que j'ai consacré à cette série. <br _moz_dirty="" _moz_editor_blogus_node="TRUE" /></p>2006 - Saint-Simon, Mémoires I (extraits) - Ernesto Palsacapaurn:md5:f02d5740d4bef2ebc7c152239c726d962017-05-02T14:55:59+02:002017-05-02T13:55:59+02:00Ernesto Palsacapa<p>C'est vrai que cette pratique de publier pour les enfants ou les adolescents des éditions abrégées des grands textes de la littérature est un peu discutable. Mais il me semble que ça ne se fait plus tellement et que, de nos jours, il y a un "marché" important de littérature enfant ou ado spécialement écrite et publiée pour eux. Il n'est pas dit que cela soit un progrès...</p>2014 - Aurélie Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière - Véronique Hallereauurn:md5:f40e14944933d4a64ea5844f0c6486742016-10-17T10:50:12+02:002016-10-17T09:50:12+02:00Véronique Hallereau<p>D'accord avec vous pour ne pas vouloir "faire de la littérature" avec ce genre de fait, d'autant plus quand il est réel (le cas extrême étant celui des camps de la mort que vous évoquiez), au sens où l'on ne doit pas en rajouter, ou au contraire enjoliver ("faire du beau") : en ce cas, le problème n'est pas tant la littérature que le manque de talent de l'auteur, voire son obscénité. Car un bon écrivain peut nous faire tout ressentir, même le plus horrible. La façon dont il y parvient est secondaire, que ce soit par des images saisissantes, à la Malaparte, ou indirectement, dans ce que le texte ne dit pas. </p>2014 - Aurélie Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière - Ph. B.urn:md5:4810310fe71054d2b6445f7da0360dd22016-10-13T10:33:49+02:002016-10-13T09:33:49+02:00Ph. B.<p>Intéressant est un adjectif paresseux comme beaucoup de nos adjectifs... quel écrivain disait qu'il faudrait supprimer les adjectifs... ? Mais pour défendre un peu Madame Filippetti notamment pour la scène terrible que vous évoquez... elle n'a peut-être pas voulu faire de la littérature avec cette horreur-là... les faits se suffisent et vouloir faire du beau, inventer des images frappantes... comme Malaparte que vous citez... est déplacé... Pas d'art à Auschwitz disait Adorno.</p>2016 - Delphine de Vigan, D'après une histoire vraie - Véronique Hallereauurn:md5:1224ffafd9d7aeb50df32fcbd74827fd2016-08-10T20:30:09+02:002016-08-10T19:30:09+02:00Véronique Hallereau<p>Metro 2033 en récompense d'avoir lu du Mallarmé par exemple ? Original !</p>2016 - Delphine de Vigan, D'après une histoire vraie - Ernesto PALSACAPAurn:md5:6ce3b6266a7de5c7aa5259b3f9a7faa52016-08-08T09:55:48+02:002016-08-08T08:55:48+02:00Ernesto PALSACAPA<p>J'ai toujours été consterné par cette expression "ne pas se prendre la tête" : elle sert en général à justifier piteusement les comportements les plus abrutissants... Concernant les lectures d'été, j'ai souvent opté pour ma part pour la technique consistant à lire deux livres de front : un livre "prise de tête", donc (essai, poésie etc.) et un livre "d'été", tel que le fameux Moscou 2033, dans l'idée de s'encourager à la lecture sérieuse par la promesse de la lecture divertissante.</p>2000 - Renaud Camus, Répertoire des délicatesses du français contemporain - Véronique Hallereauurn:md5:9f5a03f814e6abd23a16464ceb2ca36f2016-06-13T17:41:01+02:002016-06-13T16:41:01+02:00Véronique Hallereau<p>C'est en lisant Camus que je me suis rendu compte que je disais "c'est vrai que". J'ai fait attention à me corriger et si cette attention dure toujours, je suis en revanche moins irritée par cet usage fautif (parfois doublé en effet !) que je ne l'étais. Tout mon courroux se concentre sur la question de l'interrogation indirecte. L'oreille sélectionne ce qu'elle veut entendre. <br />Quant à <em>Du sens</em>, sans avoir lu tout Camus loin de là, je considère aussi que c'est son maître ouvrage. Je lui consacrerai certainement un autre billet.</p>
<p>ps : désolée pour l'absence d'italique sur le formulaire, je ne sais comment y remédier... </p>