Le maillage des lectures - Mot-clé - Enid Blyton - CommentairesAutobiographie de mes lectures.2022-03-07T20:19:23+01:00Véronique Hallereauurn:md5:6551cf8fc6b6706899240dddee7d97eaDotclear1987 - Jean Giono, Regain - Jacquesurn:md5:0a52684649ff079cb444c916fbf6f5272013-07-28T11:38:31+02:002013-07-28T10:38:31+02:00Jacques<p>C'est difficile de vous répondre en quelques mots : mais disons que ici, dans les livres comme l'Acacia, le Jardin des Plantes, il y a une sorte d'expérience physique pour le lecteur de la simultanéité des souvenirs, Et aussi un travail sur la langue qui est d'une densité exceptionnelle. La prose de Claude Simon, pour moi, est complètement superposable à la poésie, Ajoutons la dimension humaniste, ironique, les références et les citations des grands auteurs du 19e et 20ème siècle, la référence pour la peinture ; tout ceci me touche énormément. Donc pour moi un choc, une découverte de la puissance d'évocation de la littérature chez un auteur qui est considéré comme difficile certes, par ce que l'écriture chez lui est un long travail, pas a pas.</p>1987 - Jean Giono, Regain - Véronique Hallereauurn:md5:14ebbf91812eb370e3c2fc2f548c4e6e2013-07-19T08:59:25+02:002013-07-19T07:59:25+02:00Véronique Hallereau<p>Bien plus tard, et je n'en ai lu que deux : <em>Le Vent</em>, et <em>Triptyque</em>. J'ai le souvenir de romans qui demandent de longues plongées dans leur matière et qui vous imposent leur rythme lancinant. Je l'ai bien accepté pour <em>Le Vent</em>, beaucoup moins pour <em>Triptyque</em>. Pourriez-vous écrire en quoi Simon a changé votre vie de lecteur ?</p>1987 - Jean Giono, Regain - jacquesurn:md5:8b3dc0364e8f903f002332873fa7b10c2013-07-19T07:30:20+02:002013-07-19T06:30:20+02:00jacques<p>et Claude Simon <a href="http://associationclaudesimon.org/" title="http://associationclaudesimon.org/" rel="ugc nofollow">http://associationclaudesimon.org/</a> l'avez vous lu ? pour moi il a tout changé de ma vie de lecteur !</p>1987 - Jean Giono, Regain - Véronique Hallereauurn:md5:d09b232d7aeece43fa39936d2071e8102013-05-15T18:36:59+02:002013-05-15T17:38:34+02:00Véronique Hallereau<p>Merci à toi, sigoutis, mon fidèle lecteur. </p>1987 - Jean Giono, Regain - sigoutisurn:md5:999973bdeca0241fc69faa39832c855e2013-05-15T13:31:02+02:002017-09-11T09:05:30+02:00sigoutis<p>Merci, Véronique pour ce bel article.<br />
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé "Regain"<br />
Et j'aime beaucoup "Soljénitsyne, un destin", que je suis en train de lire.<br />
Ce n'est pas seulement le livre d'une historienne qui connaît à fond son sujet; il y a un ton, un style, et de la poésie.<br />
J'espère que tu continues. Que les muses te soient propices.</p>1987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent - Ernesto PALSACAPAurn:md5:81f4b588f54f8c6ab83b9dad42493eda2013-04-16T13:47:23+02:002013-04-16T12:47:23+02:00Ernesto PALSACAPA<p>Quel roman d'Agatha Christie... le problème avec elle, comme avec Wodehouse, c'est que ses romans se ressemblent tous, donc me rappeler lequel...</p>1987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent - Véronique Hallereauurn:md5:12c955924c225781153927b18275a8b32013-04-15T21:19:15+02:002013-04-15T20:19:15+02:00Véronique Hallereau<p>Et n'oublions pas donc l'écrivain anglais Enid Blyton, qui a très bien décrit la lande dans sa série du "Club des cinq" ! Je me souviens assez bien du "Chien des Baskerville" mais pour Agatha Christie, de quel roman s'agit-il ?</p>1987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent - Ernesto PALSACAPAurn:md5:f05f6996f10e06d20ce9a1808ed234ae2013-04-15T09:53:04+02:002013-04-15T08:53:04+02:00Ernesto PALSACAPA<p>La lande m'évoque en effet beaucoup la littérature anglaise, bien que là, en y réfléchissant, je ne suis certain d'en avoir lu des description que chez Agatha Christie et chez Conan Doyle ("Le Chien des Baskervilles").</p>1987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent - Véronique Hallereauurn:md5:4c93520b67a9311fd4ea79822d94cc292013-04-09T21:23:26+02:002013-04-14T21:06:47+02:00Véronique Hallereau<p>Je ne saurais mieux analyser ce roman ! Il est vrai que, contrairement à
l'esthétique romantique, l'homme Heathcliff n'est pas séparé d'une
nature à laquelle il prêterait sa subjectivité : il appartient à la
lande, et à Hurle-Vent, un lieu si anciennement habité et en même temps
isolé de la société que l'homme y fait corps avec la nature. </p>1987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Vent - SaintChaffreurn:md5:be7974f2135a51a973b544570b6cc5a62013-04-08T22:34:13+02:002013-04-14T21:06:18+02:00SaintChaffre<p>Bien d'accord avec les déceptions engendrées inévitablement par les adaptations. Supériorité de la référence voire de la parodie sur le respect ou pire le plagiat. Face aux déceptions, on pourrait à l’inverse faire allusion au tube de Kate Bush ou de l’hilarant « Semaphore Version of 'Wuthering Heights » des Monty Pythons !<br />
Il est vrai qu'il faut une certaine dose de génie pour camper Heathcliff. Son amour et la rugosité ne cessent de se répondre et s’alimentent l’un de l’autre. Seule sa force de caractère parvient à contenir la manifestation de sa folie. Et cette folie, réprouvée par tous, semble pourtant naître de la lande. Il est bien le maître légitime de Hurle-Vent. Quelle puissante pastorale !</p>