Le maillage des lectures - Mot-clé - Emily BrontëAutobiographie de mes lectures.2022-03-07T20:19:23+01:00Véronique Hallereauurn:md5:6551cf8fc6b6706899240dddee7d97eaDotclear1981 - Enid Blyton, Le club des Cinqurn:md5:a47cc03430a0ddc5c632af3af663917b2014-08-26T08:15:00+02:002021-03-26T15:52:47+01:00Véronique HallereauLectures d'enfanceEmily BrontëEnid BlytonGiono<p><a title="Le club des cinq" href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillage/public/Couvertures/.le_club_des_cinq_s.jpg"><img title="Le club des cinq" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="Le club des cinq" src="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillage/public/Couvertures/.le_club_des_cinq_s.jpg" /></a><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Acheté une bonne dizaine de volumes, lus aussitôt. Un disque vinyle 33 tours, <em>Le club des Cinq et le trésor de l'île</em></span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">J’ai mis en illustration la couverture du volume que nous avions également en disque vinyle, que j’ai beaucoup regardée tant l’image condense mon paysage rêvé : une île, une lande, une tour en ruines. </span></p> <p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">J’ai évoqué dans les billets sur <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><a title="Neil Jomunsi" href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/1987-Jean-Giono%2C-Regain" hreflang="fr"><strong>Regain</strong></a></em> et <a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/Emily-Bront%C3%AB%2C-Les-Hauts-de-Hurle-Vent"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><strong>Les Hauts de
Hurle-Vent</strong></em> </a>le bonheur de retrouver dans les lectures d’adulte ces paysages
littéraires qui magnifiaient ceux que je connaissais dans la vie. Impression renforcée par le fait que la série
du <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Club des Cinq</em>, écrite en anglais, était traduite jusque dans les prénoms et les lieux, devenus français.
Le Dorset s'était ainsi mué en Bretagne.
</span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le personnage de Claude
possède une île, une barque, un chien : envie totale. Je rêve l’île
comme un lieu de retrait temporaire du quotidien, un monde en soi à échelle
individuelle et pourtant mystérieux, possédant une vie propre qui échappe à une
connaissance exhaustive ; la barque, non comme une invitation à
l’aventure, mais comme un bac qui maintient une liaison avec le continent, c’est-à-dire
l’humanité ; le chien, joyeux compagnon, dont la présence continue et
chaleureuse teinte doucement la solitude. Sur l’île, les ruines d’un
château : Claude est souveraine. On sent dans chaque aventure à quel
point elle est sur son territoire. Dans mon
souvenir, elle efface les personnages des cousins, même le beau brun, qui
apparaît surtout comme son jumeau. Elle est indépendante : la mère ne
montre aucune autorité, elle pourvoit les enfants en poulets rôtis, en
tartes aux fruits pour les pique-niques ; le père, un savant, vit dans
ses idées et ne sort que de loin en loin de son bureau pour donner un sermon
qui flotte rapidement au-dessus de sa fille, ne l’ombrageant qu'un temps. Si les vacances d’été sont une période où les contraintes sont
amoindries, Claude semble, elle, jouir d’une liberté absolue de mouvement. Une
vie libre, souveraine, active, sans souci de travail ni d’argent : une vie
de rêve. </span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><em>Le club des Cinq</em>, lors d’une récente
réédition, a vu quelques-unes de ses aventures retraduites. Certaines pour des
raisons moralisatrices, les mots forain, gitan, etc. ont été considérés comme
méprisants et remplacés par des euphémismes. Mais aussi pour simplifier la
lecture aux nouveaux enfants : le vocabulaire, voire l’action ont été simplifiés,
le passé simple remplacé par le présent... Je n’avais pas conscience d’avoir
eu une lecture si compliquée avec <em>Le club
des Cinq</em> ! Si
ce type de littérature est déjà considéré comme trop compliqué, comment
l’enfant pourra-t-il, voudra-t-il ensuite, s’il n’a personne dans son entourage
pour l’y inciter, se nourrir d’œuvres réellement substantielles ?
Or l’adulte qui refuse d’élever l’enfant jusqu’à la culture le trahit.</span></p>http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/1981-Enid-Blyton%2C-Le-club-des-cinq#comment-formhttp://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/feed/atom/comments/351987 - Charlotte Brontë, Jane Eyreurn:md5:9e8547cbf25bb67019b1a97c350685422013-07-16T19:51:00+02:002022-02-09T15:28:06+01:00Véronique HallereauLectures d'adolescenceCharlotte BrontëEmily BrontëLittérature anglaiseLouisa May AlcottMarie-Louise Fischer<p><a title="Jane_Eyre.jpg" href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillage/public/Couvertures/.Jane_Eyre_s.jpg"><img style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="Jane_Eyre.jpg" src="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillage/public/Couvertures/.Jane_Eyre_s.jpg" /></a><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le roman est présent dans la bibliothèque de ma chambre d'enfant, mais je ne suis pas certaine ni de sa propriétaire, ma sœur ou moi, ni de ce que le roman était déjà là quand je le lus en 1987. </span></p> <p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">Peu après avoir lu </span><a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/Emily-Bront%C3%AB%2C-Les-Hauts-de-Hurle-Vent" style="font-family: Cambria, serif;"><em><strong>Les Hauts de Hurle-Vent</strong></em></a><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">, j’eus envie de lire </span><em style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">Jane Eyre</em><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">. </span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ce que j’avais appris des sœurs Brontë, écrivains
qui avaient vécu (presque) toute leur vie dans les landes du Yorkshire, m’avait
séduite et fit naître ce désir de lire l’autre grand roman issu de la famille,
l’œuvre d’Anne Brontë étant plus confidentiel. Ayant trois </span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">sœur</span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">s, j'étais attirée par les histoires, réelles ou fictives, de fratrie. Le plaisir de sa lecture fut ainsi,
dès le début, teinté de curiosité extra-littéraire. Je ne pus éviter de lire <em>Jane Eyre</em> à la lumière de ma lecture
toute récente des <em>Hauts de Hurle-Vent</em>,
répétant ce que durent faire la plupart des lecteurs des sœurs Brontë. Ce fut sans
doute la première fois que je mis en relation deux œuvres littéraires et
que j’eus une sorte de lecture comparée. </span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il est des points de contact entre les romans,
l’atmosphère de
la lande, la brutalité des caractères, la folie ; c’est aussi dans ce
lieu
commun qu’apparaît nettement leur différence, Charlotte Brontë traitant
de
manière plus réaliste ce que sa sœur Emily creuse jusqu’au mythe. Elle resitue leur lande natale
dans la société, qui l’attire, et d'une certaine manière elle les confronte. </span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Sans susciter la même ferveur que <em>Les Hauts de Hurle-Vent, Jane Eyre</em> me plut beaucoup. Contrairement aux personnages d'Emily Brontë, il était aisé de s'identifier à la personne de Jane Eyre, héroïne qu'il me semble avoir peu rencontrée avant ce roman dans mes lectures : née sans dot d'argent ni de beauté, vouée à une vie retirée, sans éclat ; réservée mais intelligente, volontaire, courageuse, amoureuse avec fougue - mais sans rêver de passion. Si la fusion mystique de Heathcliff et Cathy dans <em>Les Hauts de Hurle-Vent</em> était exaltante, elle était un mythe inaccessible et de toute façon destructeur ; l'amour entre Jane Eyre et Mr Rochester, au contraire, était presqu'un modèle. Qu'un homme comme Rochester puisse, sous les dehors un peu ingrats d'une gouvernante (et lui non plus n'était pas spécialement beau je crois), deviner un cœur ardent prêt à aimer ; que, loin de s'en offusquer, il apprécie la franchise rude de Jane Eyre et son fort caractère, qu'il tombe amoureux d'elle grâce à ces qualités-là, voilà qui était propre à séduire et à rassurer une jeune lectrice sur la possibilité d'un grand amour futur. <br />Le suspens créé par la présence mystérieuse d'un être errant dans les combles du manoir, ou château, suspens dans mon souvenir très bien entretenu tout au long de la partie du roman consacrée à la vie de Jane chez Mr Rochester, contribua aussi à la force de l'histoire. </span> </p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Un autre épisode du roman contribua à l'identification avec l'héroïne : les années de formation en pensionnat, que je lisais avec d'autant plus de curiosité que j'étais destinée, suivant mes aînées, à vivre une expérience (allégée) de pensionnat au lycée. Quelques années plus tôt, j’avais déjà aimé, dans le genre « roman
de pensionnat », sous-genre du roman de formation, les <em>Christine</em>
de Marie-Louise Fischer dans la bibliothèque rose. Le pensionnat de Jane Eyre
en est très éloigné, lieu d’injustices et de souffrance. Mais j’y retrouvais
le goût de l’étude, l’amitié, la découverte du monde, la première émancipation de la famille, qui m'y attiraient. Jane Eyre, dépourvu de la mièvrerie ou de la
platitude qui pouvaient être leur lot, a propulsé ces thèmes dans la
réalité adulte.</span></p>http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/1987-Charlotte-Bront%C3%AB%2C-Jane-Eyre#comment-formhttp://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/feed/atom/comments/141987 - Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-Venturn:md5:4c93520b67a9311fd4ea79822d94cc292013-04-07T20:20:00+02:002022-02-09T15:35:13+01:00Véronique HallereauLectures d'adolescenceDenis de RougemontEmily BrontëEnid BlytonLittérature anglaise<img title="Les Hauts de Hurle-Vent" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="Les Hauts de Hurle-Vent" src="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/lemaillage/public/.Hurle-Vent_s.jpg" /><p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Emprunté à la bibliothèque.</span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Alors que j'étais élève en classe de 4ème et étudiais le romantisme en cours de français, le professeur nous demanda de lire un roman de notre choix appartenant à ce courant ; ma sœur me conseilla de lire <em>Les Hauts de Hurle-Vent</em>. Le titre, ainsi que le dessin en couverture de l'édition du Livre de poche, deux visages au profil acéré d'un homme et
d'une femme, joue contre joue, les cheveux dans le vent, les yeux
fermés comme tournés en eux, me séduisirent immédiatement et je pris ce roman, prête à l'aimer avant d'en avoir lu même la première ligne.</span></p> <p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Je ne connaissais absolument pas la réputation du roman mais, comme la plupart de ses lecteurs, je fus fascinée par la figure de Heathcliff et l'intensité de son amour pour Cathy. Je pense notamment à la scène du cauchemar de Lockwood qui arrive assez vite dans le roman, quand le narrateur, piégé par la tempête, doit passer une nuit à Hurle-Vent dans l'ancienne chambre de Cathy et s'en trouve hanté. Le récit du cauchemar est saisissant : le vent ouvre en grand la fenêtre qui se brise ; alors que Lockwood veut la fermer, les gémissements d'un être errant sur la lande le supplient de le laisser entrer ; Lockwood sent une main saisir la sienne. Terrifié, il frotte cruellement la main inconnue contre le verre cassé pour s'en délivrer.... Je me souviens de l'étrange réaction de Heathcliff, attiré par les cris d'un Lockwood réveillé, qui se persuade immédiatement qu'il s'agit de l'âme de la défunte Cathy ; de ses appels angoissés à ce qu'elle le rejoigne ; de la manifestation éperdue et totalement impudique, indifférente à la présence de l'étranger, de sentiments très violents, chez un homme qui nous avait été présenté sous un jour austère et sombre. Dès cette scène je fus happée par l'histoire de sa passion fusionnelle et malheureuse qui perdurait au-delà de la mort. Que Heathcliff manipule et détruise la vie d'autres personnages ne me l'aliénait pas du tout... au contraire, ai-je envie d'écrire : plus il se montrait méchant et cynique, plus fortement m'attiraient ses éclats de passion amoureuse.</span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Quand je lus, beaucoup plus tard (en 2000), <em>L'amour et l'Occident</em> de Denis de Rougemont et sa thèse selon laquelle derrière le mythe de l'amour-passion qui hante l'imaginaire occidental se cache un désir de souffrance, et pour en finir, celui de mort, je pensai à ma lecture des <em>Hauts de Hurle-Vent</em>. Sans en avoir été consciente sur le moment, je pense toutefois que ce roman m'a révélé une fascination pour la souffrance – qui est le sens originel de passion – parce qu'elle est le signe tangible d'une vie vécue intensément et donc le signe de son existence, et que la force de l'impression laissée par cette lecture relève de cette révélation.</span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L'autre
aspect du roman qui me plut fut l'inscription de l'histoire de Heathcliff dans la lande, paysage austère au climat rude. Un paysage ramassé, isolé, qu'Emily Brontë approfondit et dans lequel elle ouvre un monde clos </span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">–</span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> bien qu'ouvert à tous vents </span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: Cambria, serif;">–</span><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> sans guère de liens extérieurs. Un paysage auquel je me sentais appartenir, que j'associai à ceux que je connaissais et aimais : les îles bretonnes, la côte où nous allions voir la mer quand le
vent soufflait en tempête. Pourtant, ces paysages sont de fait
éloignés de ceux décrits dans <em>Les Hauts de Hurle-Vent, </em>loin de la mer. Il me semble qu'une
autre lande littéraire fit le lien, décrite dans une série que j'adorais lire
enfant : <em><a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/1981-Enid-Blyton%2C-Le-club-des-cinq"><strong>Le club des Cinq</strong></a></em>. La lande que je connaissais était magnifiée dans mon imagination par celle du <em>Club des cinq</em>
où l'on trouve de quoi se fabriquer de confortables "lits de bruyères" pour passer la nuit... L'accueillante lande
printanière avait son visage maussade que je découvrais dans <em>Les Hauts de Hurle-Vent,</em> et qui ne me plaisait pas moins.</span></p>
<p><span style="color: rgb(51, 0, 51); font-family: "Cambria","serif"; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La lecture des <em>Hauts de Hurle-Vent </em>m'a entraînée à lire par la suite <a href="http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/1987-Charlotte-Bront%C3%AB%2C-Jane-Eyre"><strong><em>Jane Eyre</em> </strong></a>de Charlotte Brontë. Plus tard, en 1993, je relus <em><a style="color: rgb(51, 0, 51);">Les Hauts de Hurle-Vent</a></em>. Puis le <em>Emily Brontë </em>de Denise Le Dantec. En 2005, visitant la maison de la famille Brontë
et après avoir parcouru la lande autour du presbytère de Haworth (les <em>moors</em>) par une journée grise et venteuse, donc idéale, j'y ai acheté <em>The Brontës</em> de Juliet Barker, considérée comme la biographie de référence de la famille. J'ai également vu le film d'André Téchiné, <em>Les sœurs Brontë, </em>mais comme pour toute représentation cinématographique de l'univers des Brontë, je suis restée sur ma faim.</span></p>http://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/post/Emily-Bront%C3%AB%2C-Les-Hauts-de-Hurle-Vent#comment-formhttp://lemaillagedeslectures.vhallereau.net/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2