vendredi 18 février 2022

1999 - Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation

Acheté vers l'été 1997, lu deux ans plus tard. 

Si je demande à ma mémoire qui me fit connaître Schopenhauer, elle me répond spontanément Thomas Mann : entre les mains d’un des Buddenbrook l’écrivain met Le monde comme volonté et comme représentation. Mais la mémoire, comme souvent, construit un lien causal direct là où une atmosphère générale et un faisceau de raisons rendraient compte avec plus de justesse des événements qui me conduisirent à acheter puis à lire le grand philosophe allemand.

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mercredi 15 décembre 2021

2021 - Comtesse de Ségur, Le général Dourakine et autres titres

Trouvé dans ma chambre d'enfant, relu à ma fille de cinq ans.

Dans ma chambre d’enfant j’ai retrouvé cet été quelques livres de la comtesse de Ségur que, en quête d’une nouvelle lecture pour ma fille, j’ai récupérés et commencé à lui lire. A ce jour, j’ai lu la trilogie Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles, Les vacances, puis Les bons enfants, Mémoires d’un âne et enfin Le général Dourakine. Cela me permettra de revenir sur les souvenirs que je garde de ma propre lecture, résumés dans le billet sur Les vacances.

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dimanche 10 octobre 2021

2021 - James Joyce, Ulysse

Acheté en 1992, lu la même année, relu en 2021.

« Tu as lu quoi cet été ? – J’ai relu Ulysse. Et toi ? » Voyons de plus près de ce que recouvre cette phrase de snob : l'appropriation tardive et limitée d'un monument de la littérature. Et un peu de fierté !  

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lundi 17 mai 2021

2020 - Marcel Aymé, Les contes bleus du chat perché

contes_bleus

Offert pendant l’enfance, donné à ma fille.

Un maillage de lectures inattendu est apparu l’année dernière : une relecture pour autrui d’un livre lu pendant l’enfance. Cela méritait  un billet !

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dimanche 28 mars 2021

2015 - Emmanuel Carrère, L' Adversaire

L_AdversaireEmprunté à la bibliothèque.

Je lis rarement un roman sur la seule foi de son sujet : le sujet peut être massacré par l'écrivain si son écriture ne se hisse pas à la hauteur, et plus il est attirant  comme un fait divers éminemment romanesque  plus la déception du lecteur sera grande ! C'est ce qui m'arriva avec L' Adversaire

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lundi 22 janvier 2018

2000 - Sade, Les 120 journées de Sodome

120_journeesAcheté, lu aussitôt.

Je fus incapable de terminer certains romans en raison d’une trop grande violence des descriptions : ainsi American Psycho de Bret Easton Ellis et, exemple encore plus flagrant puisque je ne dépassai pas le premier chapitre, Crash de J.G. Ballard. Pourtant, je n’étais pas une oie blanche de la lecture, j’avais pu lire jusqu’au bout, peu de temps auparavant, Les 120 journées de Sodome. Comment cela avait-il été possible ?

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lundi 8 janvier 2018

2000 - Bret Easton Ellis, American Psycho

American_psycho

Acheté, lu aussitôt, non terminé.

Bret Easton Ellis, avec J.G. Ballard, fait partie de ces écrivains dont j’entendis parler pour la première fois auprès des camarades de la revue Immédiatement, dont je fis la connaissance à l’automne 1998. Plus au fait que moi de la littérature de l’époque, amateurs de genres que je ne fréquentais guère, ils me permirent d’élargir mes références. Cependant, les deux auteurs nommés ci-dessus ont ceci en commun que je fus incapable de terminer le roman que j’avais commencé à lire d’eux, tant le dégoût fut grand.

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lundi 18 septembre 2017

2006 - Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de la littérature française

Dico DantzigEmprunté à la bibliothèque, lu aussitôt. Acheté en 2012 en livre de poche et relu.

De Charles Dantzig, j’avais déjà lu Le grand livre de Proust qu’il a dirigé, le genre d’ouvrage d’agrément qu’on aime lire confortablement installé dans le fauteuil avec à portée de main une tasse de thé et quelques biscuits. Aussi, quand je vis ce Dictionnaire égoïste de la littérature française à la bibliothèque du centre culturel français de Moscou, à propos duquel j’avais d’ailleurs lu des articles élogieux, je le pris avec gourmandise, me réjouissant de ce goût de France que grâce à lui j’allais retrouver chez moi.

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mercredi 12 juillet 2017

1983 - Hector Malot, Sans famille

Sans-familleEmprunté à ma sœur. Date de lecture purement indicative. 

Par la proximité de leurs thèmes ou de leur atmosphère, des romans sont rangés dans le même fond de notre mémoire si bien que l’évocation de l’un en appelle immédiatement un ou plusieurs autres, et va parfois jusqu’à les confondre. C’est ainsi que dans le billet précédent, alors que je me rappelais avoir lu enfant une version abrégée de David Copperfield, un autre titre me vint immédiatement à l’esprit : Sans famille d’Hector Malot. Sortons les mouchoirs ! 

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mardi 2 mai 2017

2006 - Saint-Simon, Mémoires I (extraits)

Saint-simonAcheté, lu peu de temps après.

Les éditions pour enfants proposent couramment des romans de la grande littérature dans une version abrégée et c’est dans une telle édition que je lus David Copperfield de Charles Dickens. Je n’ai pas de souvenir de cette lecture, mais bien de ma déception quand je découvris que le livre ne me l’avait pas proposé dans son intégralité. Et quand, au moment de commencer le cahier des lectures, je notai les quelques classiques que je me souvenais avoir déjà lu, je ne me permis pas d’inscrire le roman de Dickens : un roman non lu dans sa version intégrale n’était pas lu !

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